Kalevi Aho – Quatuors 1 à 3 par le Stenhammar Quartet / Bis 2024
Je ne suis pas familier de la musique de Kalevi Ensio Aho, compositeur finlandais pourtant fécond.
Je n’ai à ce jour guère retenu que quelques œuvres isolées ; la seule m’ayant marqué, mais sans doute me faudrait-il replonger dans la vaste malle mystérieuse, étant la 5e Symphonie par le Lahti Symphony Orchestra (où Aho a établi résidence) dirigé par Dima Slobodeniouk (Bis 2020), partition passablement complexe, pouvant évoquer l’esprit torturé d’Allan Pettersson où la sauvagerie combat toute forme stylistique établie, où une mélopée de cirque peut être écrasée par un tempêtueux maelstrom…
Malvina - Mercedes
Pop Noire
Par LeBeauson juin 2024 dans le BE de l'intégré Aurorasound HFSA-01
Soit, ce premier album de la compositrice arrangeuse interprète productrice française Malvina Meinier (sous le nom "métamorphose" de Malvina) également claviériste et cheffe d'orchestre (ah oui, elle est aussi experte en Pole Dance) publié par le label Pop Noire n’est peut-être pas le chef-d’œuvre du siècle, cependant il tient solidement la route, impliquant moult passages franchement costauds, effrontément inventifs et même foncièrement barrés.
A la réflexion, c'est un pur bijou !
Sergueï Prokofiev – Symphonie n°2 Opus 40
Guennadi Rojdestvenski - Orchestre Symphonique de la Radio de l’U.R.S.S – 1962 ou 65 ? Melodiya
Andrew Litton – Orchestre Philharmonique de Bergen – 2020 Bis
Par LeBeauSon - décembre 2024
Comment décrire les assauts horrifiques de la 2e Symphonie de Prokofiev dans la captation aigre et abrasive, chauffée à blanc au cœur des fournaises de fonderies industrielles et gravée au fer rouge par Guennadi Rojdestvenski à la tête de l’Orchestre Symphonique de la Radio de l’U.R.S.S (Melodiya (1962 ? 1965 ?) vinyle, excellent pressage Chant du Monde) ou plus ample mais moins incandescente ou griffue d’Andrew Litton dirigeant Le Philharmonique de Bergen dont la dynamique est évidemment plus James Cameron, homogène et maitrisée.
PVA - Blush - 2022 Ninja Tune
Par leBeauson - décembre 2024
Je n’avais pas vraiment envisagé d’écrire une « critique » de l’album Blush de l’épileptique groupe londonien PVA.
Mais voilà : je suis obligé de constater que, deux ans plus tard, il revient régulièrement et intégralement, sur la platine des disques de notre engouement, dans ce style en tout cas.
Quel style, à propos ?
Au premier degré, on pourrait le limiter à : « comment casser vos enceintes » sous le déferlement de titres composés au Napalm qui remakent « La Fièvre du Samedi Soir » version Rambo chapitre 55 vitrifiant le dancefloor au lance-flamme.