par LeBeauSon - Juin 2020
Vous l’aurez sans doute remarqué, dès qu’il s’agit de trancher dans le vif, nous n’hésitons pas. Toujours avec égard, car nous n’aimons pas blesser.
Il faut donc savoir lire entre les lignes sans y chercher des cicatrices.
Car l’usage d’un couteau, surtout lorsqu’il est beau, ou noble, est sorti depuis bien longtemps du cliché du guerrier ou du viandard…
Pour devenir un objet, un plaisir, une icône, un objet d’art, de vivre à tout le moins.
La créativité dans le domaine de la coutellerie n’a pas de limite et je me suis personnellement fait plaisir, il y a peu encore, par un Chassint et son ascendance Bréguet (l’hélice en l’occurrence), sachant que si j’aime bien les couteaux, notamment de poche, et admire culturellement les sabres japonais, je n’ai pas envie non plus de dépenser une fortune.
Fatalement, la rencontre avec les couteaux de poche (ou de table) Deejo est un vrai jalon de bonheur.
Vous en avez surement entendu parler, ne serait-ce que parce ce sa manipulation est très simple sans chercher le côté un peu loubard d’un Emerson Wave. Le Deejo est d’ailleurs disponible pour gaucher. Et en deux tailles, toujours très léger, il remplacera avec bonheur le classique Opinel pour le pique-nique.
Taille, poids, élégance et évidemment possibilités innombrables de finitions voire de personnalisation les autorisent à rentrer dans la petite panoplie de l’être (femme, homme, pas enfant quand même !) moderne pour une aide au quotidien que peut procurer un objet aussi joli qu’utile ou quand bien même il serait futile.
Le dessin de l’objet le fait rentrer directement dans le musée de l’atemporalité et les multiples appropriations, manches, matériaux, dédicace personnelle et surtout les « tatouages » de la lame, le baladent d’un goût que certains trouveront douteux vers une universalité esthétique indiscutable…
L’opportunité d’un petit Deejo sans risque d’ébriété ne se refuse pas en période de disette sociale…
Détrônons d’un coup de petit bonheur dans le cœur le « fucking » virus couronné.
