à l’oreille

Serblin & Son Frankie D et D1000

Les oncles de numérique

Par LeBEauSon - Novembre 2021


Un an après la découverte du premier né d’une nouvelle marque, le Serblin & Son Frankie « + », qui nous a incités à créer nos « Diamants sur Canapé », sortent en même temps deux versions plus puissantes sous le même nom (ou presque) et la même livrée.

Prouvant que le coup de maître de Serblin & Son n’était pas un coup de chance. Car les deux challengers sont largement à la hauteur du défi de la puissance et la disponibilité supérieures.

Bilan ?

Ce n’est pas un débat qui pose beaucoup de questions. L’avantage de la fratrie Serblin est que, sauf à être obtus, on trouvera son bonheur à un prix très serré.

La vraie difficulté sera de choisir :

Frankie « + » (ou version pas « + ») : charmeur, indulgent, accompagnant mais pas universel côté puissance.

Frankie D « + » (ou pas « + ») : inspiré et minutieux, moins « joli » mais plus juste que l’aîné, expressif et disponible, il est, des trois faux-jumeaux, possiblement le plus au service de l’art. Mais boudera encore quelques enceintes réfractaires du fait de sa nature physique plus musculeuse que musclée, athlète plus qu’haltérophile.

Frankie D1000 « + » (ou pas « + ») : il est le protecteur de la famille, ne redoute aucun conflit ; mais face à des partenaires moins coriaces que lui, il peut manquer - parfois - de discernement, cependant que, côté assistance, il est taillé pour sortir les comateux de leur impéritie corrélative.

A mon avis, ça vaut un nouveau « Diamant sur Canapé », au moins pour le modèle D.

Oh, et puis pour le D1000 Aussi. A ce prix-là, des objets aussi universels ne sont pas légion.

DIAMs 61 Bleu

MBL ampli intégré C51
Chevalier des Roses ; en cuirasse

par LeBeauSon - Novembre 2021


Le MBL C51 mène la danse avec un aplomb qui séduit.

Franc, engageant, on se laisse prendre à son jeu. Et le plaisir pointe rapidement le bout du nez. Plaisir viril, mais irréfutable.

Cet intégré semble parfois résumer la représentation des instruments aux fondamentaux ou vouloir exposer au premier plan tant d’informations que le modelé des objets revêt une consistance, un poids rendant quasi-palpable la présence des musiciens au risque de pénaliser l’évanescence de certaines fins de notes ou subtilités en fond de décor.

Homogène et jamais lassant, il invite à savourer tout ce qui lui passe entre les entrailles. Les fins connaisseurs guetteront les extrémités du spectre privés d’un grondement structuré ou d’une extinction de note en suspension.

Le C51 ne se départit jamais d’une effronterie redoutable au service de la musique et d’un appétit de carnassier. 

DIAMs 6 rouges

MBL C31, série Cadenza
Chevalier teutonique ; en tutu

Par LeBeauSon - Novembre 2021


Le lecteur d’entrée de gamme de la prestigieuse marque allemande MBL n’est certainement pas une proposition au rabais.

Sa santé de fer alliée à une forme de raffinement d’aristocrate prussien, son sens des couleurs éclatantes mais jamais aveuglantes constituent de solides raisons de s’intéresser à cette machine qui ose prendre la musique en main, l’imposer sans se complaire dans de factices indulgences.

Une bonne surprise qui donne le sourire !

DIAMs 6 rouges

Van Den Hul
Saut dans le vide : Test comparatif de 7 câbles de modulation XLR
The Second / The D501 Silver / The Orchid / The Rock / The Hill / The Cliff / The Mountain

Par LeBeauSon - Octobre 2021


Perception d’ensemble

A l’issue d’un long travail de test comparatif entre sept câbles modulation XLR d’une même marque apparaît clairement et étonnamment une hiérarchie « musicale » nette et pas forcément celle qu’on aurait supposée.

Les divergences de comportements plus ou moins marquées d’un câble à l’autre attestent la démarche d’un fabricant dont la vocation est de fournir des assaisonnements à tous les goûts, partant du principe que, des goûts et des couleurs, on ne discute pas.

C’est un point de vue.

Que nous ne partageons pas chez Lebeauson. La haute-fidélité n’étant pas un art en soit mais un transmetteur d’âme, nous considérons que, au-delà d’inévitables imperfections, favoriser goûts et couleurs revient à opposer trahison à honnêteté.

Alors, pardon à celui qui a eu le courage de nous proposer ce défi en pleine connaissance de notre positionnement sur le sujet.

 

Car, si nous devinons sans le moindre doute ce qu’apprécieront certains (les hifistes qui vénèrent « compensation », « subjectivité » et j’oublie la litanie navrante des contre-vérités assénées en étendard) dans ce que nous avons plus ou moins aimé, nous avons cependant vu émerger cinq câbles plus particulièrement remarquables du lot des sept proposés !

Pas si mal si l’on prend en compte la volonté de répondre à toutes les envies revendiquée par le concepteur.

Banc ecoute