à l’oreille





Lector Strumenti Audio CDP-603
Le fantasme de l’analogique

par LeBeauSon - Septembre 2021


Perception d’ensemble

Le Lector CDP-603 comblera de joie les mélomanes épris de douceur, d’harmonie délassante, offrant le loisir d’écouter pendant des heures jusqu’à des CD pas toujours heureusement produits car pardonnant de nombreux défauts, sans chercher à nous rapprocher des errances sensibles qui sont aussi une part de la beauté de l’humanité.

Ici, la plastique est celle du son, quête fréquente des concepteurs de la haute-fidélité qui souvent s’y égarent, là où les créations Lector Strumenti Audio prouvent que le dosage entre la somptuosité et le respect des particularités musicales est parfaitement envisageable.

DIAMs 6Bleu

 

NB : Code couleur pour ce banc d’essai : Bleu (entre 1 600 et 3 200 €) puisque le Lector CDP-603 est proposé à 2 200 €

 

Me faire tester un lecteur CD qui n’est que lecteur CD !

Un truc du 20ème siècle, quasiment la préhistoire.

A moi.

Qui suis né au 20ème ! Qui relève de l’antiquité !

Je subodore que c’est une punition que m’a envoyée le Rédac Chef-Chef.

Or, à part lui manquer de respect de temps en temps, je ne vois pas ce que j’ai fait pour mériter telle componction.

Mais bon, il avait l’air d’y tenir, alors je m’exécute.

Je suis bien conscient que bon nombre de nos contemporains sont restés attachés à leur collection de galettes argentées sous boitiers plastiques tout rayés, tout pourris.

J’ai même rencontré récemment un homme pourtant jeune qui refusait l’idée du dématérialisé par totale obsession de l’espionnage, comparant Qobuz à Google Home, autrement dit à la toute-puissance de la NSA.

Mais, mon pauvre vieux, en quoi de misérables individus tels que nous pourraient les intéresser ?

Je lui ai fait remarquer qu’il pouvait aussi bien acheter des fichiers s’il ne tenait pas au streaming (c’est un peu mon cas) et que, sauf à vivre dans une grotte sous-marine ou tout payer en liquide, il était fiché de la même manière dès qu’il sortait sa Carte Bleue.

J’ajoute que, à mon avis, devant la quantité d’individus qui matent Pornhub, la NSA est un peu débordée côté gestion de notre vie privée. Le quidam m’a souri d’un air hautain et entendu derrière son masque.

Crétin arrogant au milieu de la totale paranoïa d’une pseudo-aire complotiste. Mais qu’est-ce que la grande cabale mondiale a à faire de nous à part nous arroser de publicités ou de tentatives de manipulations assez vaines dans l’évolution de la planète ?

Bon, allez, continuons.

J’admets bien évidemment que certains de nos contemporains soient un peu effrayés par le basculement vers un nouvel accès à l’art, peur de s’y perdre, ne pas pouvoir toucher les objets (un vinyle, soit, mais un CD ?????), lire le livret (…), ou bien de ne pas retrouver leur chère collection de perles. Pour vous annoncer que, ah oui, quand même, ils en ont beaucoup : j’en ai bien 150 !

Oui et alors ? J’en ai des milliers ! ça ne m’a pas empêché de basculer vers un nouveau monde. D’autant que la « démat » ne signifie pas jeter sa CD-thèque, mais la riper, avec le logiciel idoine…

Mais allez, soit, un lecteur CD, pourquoi pas… J’attends le moment où on va me demander de tester un lecteur de cassettes, sous prétexte que ça redevient « mode ».

Je suis taquin, car en fait, je comprends parfaitement qu’on n’ait pas envie de se réinventer.

Pourtant le Lector CDP-603, test du jour, ne facilite pas la tâche : il est pur lecteur de CD ; je veux dire qu’il n’offre aucun accès à sa partie conversion numérique/analogique qui est pourtant intéressante.

Rien à l’arrière de l’objet en dehors de deux sorties RCA pour rejoindre votre préampli ou amplificateur intégré !

Un truc de puriste.

 

Esthétiquement, Le CDP-603 reprend le même châssis galbé que l’intégré ZXT-70 que le Rédac Chef-Chef avait testé et beaucoup aimé l’an dernier. Galbé signifie que les flancs sont arrondis. Surtout la façade. Sinon, hormis le choix du méthacrylate en lieu et place de l’aluminium, ladite façade n’a rien de bien original : un tiroir, un afficheur LED bleu et 5 boutons de commande de lecture.

Compte tenu du prix de l’objet (2 200 €), on suppose sans trop d’effort qu’il est pensé comme un frère naturel du ZXT-70 susmentionné.

Une petite télécommande toute plate accompagne l’appareil, dont je ne me suis pas servi faute de pile. Et puisque c’est une petite pile plate qui n’est jamais celle qu’on a dans ses tiroirs, je me suis déplacé du fauteuil aux boutons tout au long du test.

Bon au moins, je ne vais pas m’épuiser sur l’énumération technique : le point essentiel à savoir à propos de ce lecteur de CéDé est que, dans la tradition de la marque italienne (que nous avons racontée là, par exemple : https://lebeauson.fr/a-l-oreille/178-Lector-zxt-70), son étage de sortie utilise des tubes 12AT7 en classe A.

Le signal analogique est simplifié au maximum, pas de transistor sur le parcours et un seul condensateur polypropylène. Diverses alimentations séparées pour les différentes étapes de progression de la modulation et une nouvelle lentille de lecture sur une mécanique associée à une suspension caoutchouc sont autant d’améliorations de la génération précédente, et j’en oublie.

Bon, j’ai branché l’appareil, l’ai allumé par son bouton sur la gauche du châssis…

… Et puis je suis allé chercher mes CD sous la poussière sachant que je n’ai pas dû en acheter depuis… Ouh là !

Lector CDP603 4

Conditions du test :

Amplification AVM A3.2, Tsakiridis Aeolos Ultra, Sugden A21 SE Signature, Accuphase E380, enceintes Mulidine Cadence « ++ », Davis Courbet 8, Atlantis Lab AT23 Pro. Câbles Neodio, Absolue Créations, Mudra.

 

Scène sonore :

La Deuxième Symphonie de Mahler (je parle de Gustav ; j’avoue que je connais moins la musique de ses cousins, s’il en a eus ; j’évince naturellement Mathis der Maler sans hache ou encore Matthias dont le chef d’œuvre repose à Colmar) par Iván Fischer en 2006, est l’exemple même de l’ambivalence des productions actuelles où la multiplication des micros pallie l’immense difficulté de n’en placer que deux ou trois.

Soit. Et alors ? La théâtralité de la version du Hongrois à la tête du Budapest Festival Orchestra (SON orchestre) n’en est pas moins incroyablement spectaculaire, épique, et le troisième mouvement (In Ruhig Fließender Bewegung) est un passage particulièrement saisissant, et dansant.

Le CDP-603 nous épargne certains désagréments de la prise de son en évitant d’en souligner l’artifice possiblement plus perceptible que sur de nombreuses autres captations par sa précision micrométrique.

Le Lector préfère nous inviter dans le gigantisme d’une scène épandue, plutôt profonde - pas idéalement respirante ni d’une stabilité de pilier -, posant les pupitres dans des zones correctement délimitées alors que, soit, les passages de solistes n’implantent pas une description photographique de l’orchestre.

Quitte à ressortir les bouteilles couvertes de poussière de la cave, je me suis amusé à ranimer un bon vieux Pink Floyd, pas le plus représentatif qui plus est, mais un des plus simples en production pure, et pour cause : il a été composé et enregistré en 8 jours. J’ai cité More, musique du film éponyme de Barbet Schroeder en 1969. Avec le gros avantage que ça m’évitera tout type de commentaire sur la musique d’un des groupes les plus inventifs du rock progressif, en outre plutôt bien servi par la belle « remasterisation » de l’ensemble de leurs albums historiques effectuée en 2011 (c’est bien ça ?).

Quand on connait la lenteur du groupe lors de l’élaboration des albums qui vont suivre, il y a de quoi être médusé par la disparité stylistique des morceaux, sautillant de la ballade assis autour du feu à une démo de quasi-hard-rock énervé particulièrement bien construit et pulsé : « The Nile Song »

I was standing by the Nile

When I saw the lady smile

I would take her out for a while…

On est loin des effets compliqués pour ne pas dire alambiqués de Wish You Were Here !

La précision de placement des trois musiciens (pas de clavier sur ce morceau, mais au moins trois pistes de guitare) est parfaitement contrôlée. Le CDP-603 campe formellement les musiciens dans leur élan constant, comme pour une sorte de mini concert intime, alors que le son de l’album n’est ni très affirmé, ni totalement propre. Idem pour les panoramiques sur les effets de claviers environnant, dans une folie psychédélique, le jeu, là aussi tendu, de Nick Mason sur « Up the Khyber ». Difficile d’imaginer que Nick Mason ait pu jouer comme ça à un moment de son parcours quand on a en mémoire le frappé très (trop) soft des derniers albums du groupe de la grande époque. Toujours imaginatif, soit, mais mou.

Belle perspective sur un album dont j’avais oublié et l’atypie et l’énergie !

Scène sonore :

DIAMs 6Bleu

 Lector CDP603 5

Richesse des timbres et équilibre tonal :

Mark Springer, vous connaissez ? Un génial touche-à-tout puisqu’il a commencé en fondant le groupe Rip Rig + Panic en 1981, jaillissement de musique dite punk mais en fait nettement plus extravagante que ça, plutôt branchée expérimentale et grinçante, expédiée dans tous les sens en un empilement d’idées aussi stables qu’une pile d’assiettes sales chez des étudiants en coloc qui n’ont pas clairement réparti les tâches ; 3 albums nerveux et explosés qui ont exploré plus de voies que la majorité des musiciens n’entr’apercevront en une longue et fructueuse carrière…

Dans un registre musical qui n’a aucun rapport, le magnifique disque You are here now consacré – vous l’aurez deviné - à Mark Springer par Megadisc Classics, réunit des pièces pour piano, jouées par le compositeur, et son « Sextet avec Piano : Amiata ». Ce disque-là – récent, offert par l’éditeur qui s’obstine à bouder les plates-formes - raconte déjà pas mal de chose sur le Lector CDP-603.

A commencer par une langoureuse volupté harmonique, empreinte de bienveillante matité et douceur.

Ce seul album suffit à préciser sans risque d’erreur l’orientation musicale de l’appareil : chanter à la façon de l’analogique. Ou du tube.

Je ne dois pas être le premier à l’écrire.

Même si, à titre personnel, simplifier autant la pensée ne me réjouit pas. Je devrais donc dire : satisfaire l’idée que de nombreux audio-mélomanes se font de l’analogique ou du tube.

Ainsi le piano, pris d’un peu loin, dans une réverbération naturelle très agréable et un rien écourtée par le Lector, est-il plus luxurieux que souvent ; pourtant, en dépit d’une affectation tonale du bas-médium, les couleurs en sont abondantes et élancées. Les impulsions de notes, quoi que bigarrées, nous racontent très correctement l’histoire.

Le Sextet de Springer confirme la sensation d’une détermination des timbres sensiblement centrée sur le bas-médium au dépend de la luminosité, mais au profit du duveteux, de la sensualité, de l’emphase ; de fait, boisés et matières au sens large sont parfois engourdis par une rassurante corpulence – d’aucuns diraient la chaleur - qui peut cependant compter sur un beau nuancier de couleurs pour badiner.

Oui, cette fois-ci on peut le dire : on est enrobé de la sérénité rassurante qui n’appartient qu’au feu de bois à l’âtre.

La grande souplesse des couches de modulations évite de transformer telle touffeur en philtre émollient comme le prouve le très difficile (à plus d’un titre) Polnisches Requiem de Krzysztof Penderecki dirigé par lui-même en 1989, requérant un important orchestre, un chœur puissant, criant parfois autant que dans un autre Requiem, celui de Ligeti, et 4 solistes.

Un Requiem, quoi… Mais en polonais. Même pas vraiment : quelques ajouts du Trisagion en polonais au sein du texte liturgique en latin.

L’œuvre, douloureuse, impliquante et… acrobatique, où solistes comme chœurs sont souvent conduits au bord du gouffre de l’impossible, a dû être un enfer lors de la prise de son (bravo à l’équipe technique de Deutsche Grammophon pas toujours aussi talentueuse) et l’est incontestablement à la reproduction ; aussi bien par la quantité inouïe d’informations, d’instruments que tout simplement participants empilés en strates faussement désordonnées pouvant facilement amener à une restitution dure et pénible.

Pas avec le CDP-603, qui, par sa relative bonhommie et son tranquille fondu au noir de l’aigu, encaisse les assauts belliqueux du « Tuba Mirum Spargens Sonum » et « Mors Stupebit Et Natura » avec le corollaire toutefois de gommer quelques vibrations intimes en sous-couches du chant principal dans « Quid Sum Miser Tunc Dicturus ? », comme il emmaillote discrètement l’ensemble du signal.

Les grosses caisses manquent d’un rien de tension et de peau, sans aucune caricature toutefois.

Belle fluidité des modulations et des couleurs sur le très étonnant « Where is the Line », extrait de Medúlla (oui Björk), pas facile facile à décrypter, puisque l’intégralité du travail repose sur les voix (dont celle de Mike Patton, encore lui !?) ; et si personnellement je regrette que les impacts rythmiques assenés par des effets de chant, de glotte, que sais-je, soient un peu érodés, la différentiation des timbres, allant du baryton-basse jusqu’à l’aigu des exclamations angéliques des chœurs sopranos en passant par le magnétisme anguleux de la diva islandaise, nous épargne le grand n’importe quoi qui peut facétieusement distordre un morceau aussi sophistiqué.

Le grave s’enlise dans une patine d’épaisseur mais le disque n’est pas léger léger dans le domaine, alors que l’extrême grave est possiblement écourté, mais ne se ramasse pas dans une bouillie infâme sur le pourtant accablant l’Imprudence (Alain Bashung) que je détaillerai ultérieurement (dans la rubrique « Détails », hihi !).

Équilibre tonal : 

DIAMs 4 Bleu 2 gris

 

 

Richesse des timbres :

DIAMs 6Bleu

 

 

Réalisme des détails :

L’Imprudence de Bashung (Alain, comme le philosophe) me paraît le disque le plus abouti, le plus complexe et le plus personnel (et le moins connu !) d’un artiste ô combien attachant.

Tissage obscur, mixé dans le goudron, des morceaux tel « Tel », ou « Jamais d’autre que toi », ou « les Dimanches à Tchernobyl » ou mieux encore « l’Imprudence », sont autant de chefs d’œuvre de noirceur, une forme de désespérance renforcée à l’encre de chine par la production diaboliquement gonflée pour un disque français et même tout simplement pour un disque de pop/rock.

Pour ne pas s’envaser dans le bourbier sonore, la résolution de la chaîne doit être irréprochable, pas seulement pour éclairer le paysage mais aussi pour laisser apparaître, deviner, extirper du bout de doigts glutineux les petites pépites enfouies sous l’épais coaltar liquide et froid, ou observer la dextérité d’ondulations filant en sous-couches, avec l’agilité d’une murène, autant d’atomes d’inventivité, le tout sous les jets acides de l’harmonica.

Honnêtement, le CDP-603 s’en sort mieux que je ne l’avais craint du fait de son équilibre tonal un tantinet cajoleur. Oui, bien sûr, les complexes modelés des cumulus de ténèbres ne caressent pas les dégradés des plus complexes clairs-obscurs de Jusepe de Ribera ; toutefois, la définition est suffisante pour ne pas trahir l’incroyable maîtrise de la production même dans l’exploration des nappes entremêlées d’extrême grave, un peu forcies par raccourcissement du spectre mais pas brouillonnes.

Même constat sur le Quatuor n°11 D353 (Schubert) par le Auryn Quartett en 1995, dont l’intégrale (Label CPO) reste une de mes préférées - après tout ce temps - par le savant équilibre entre les paradoxes psychiques du compositeur romantique, alliant audaces, grâce et puissance… Si les tirés d’archet livrés par le lecteur Lector ne sont pas les plus francs que l’on ait entendus, on profite à fond du délié magnifique des musiciens dont le phrasé souligne une totale osmose. Certes une légère viscosité des traits nuit aux aspérités ou rebonds ou à quelques aridités naturelles des lignes de crête, mais la beauté générale correspond bien à la prestation intériorisée, sereine, maîtrisée et pudique des Allemands.

DIAMs 4 Bleu 2 gris

 

Qualité du swing, de la vitalité et de la dynamique :

L’explosion dynamique assez hallucinante dans le troisième mouvement de la 2ème Symphonie de Mahler évoquée plus haut est une épreuve pour les lecteurs (d’autant que nous connaissons par ailleurs le fichier DSD originel) dont le Lector se sort haut la main en évitant tout resserrement des fragments ou projection dans une zone haut du médium, que l’on a fréquemment constatés. La grosse caisse en fait sans doute un peu trop, comme expliqué lors de l’analyse des timbres, mais le disque est lui-même un rien excessif.

Vincent Peirani et ses complices (Yoann Sera (batterie), Julien Herné (basse), Tony Paeleman (Fender Rhodes) et l’incontournable Emile Parisien…) énoncent, dans Living Being, un swing nonchalant, détendu, que le CDP-603 déroule posément ; sans être un champion des déhanchés de Salomé. Ce qu’on ne ressent, certes, que par comparaison avec nos référents puisque, en eux-mêmes, cadence, mouvements internes, ressorts, pleins et déliés sont entraînants, cohérents sur tous les instruments.

Bien sûr on pourrait espérer une tension plus nerveuse sur les frappes de caisse claire ou certaines facéties alpinistes de l’inimitable saxo de Parisien, mais la part belle faite à la ductilité « analogique » est éminemment séduisante.

DIAMs 5 Bleu 1 gris

 Lector CDP603 3

Expressivité :

Que ce soit à la lecture des nuances infinies de Medúlla comme celles des musiciens de l’Auryn Quartett, on comprend qu’on n’atteindra pas les bruissements ou frémissements qui grouillent à proximité du silence pour nous approcher au plus près des beautés fragiles de l’humain.

Cependant, la noble onctuosité des modulations chantées par le Lector CDP-603 réjouira sans le moindre doute tous ceux qui craignent le manque de velouté du numérique ou cherchent absolument à retrouver les émotions que la lecture parfois déformée de leurs chers disques vinyles leur procure.

Il ne sera pas surprenant, dès lors, d’entendre certains affirmer que la musicalité de cet appareil le place en haut du podium, à condition d’avoir en tête que c’est un terme hélas un peu fourre-tout.

Expressivité :

DIAMs 4 Bleu 2 gris

 

 

ou

DIAMs 6Bleu

 

 

Plaisir subjectif :

Ben voilà, ça a été dit plus haut : le Lector CDP-603 comblera de joie les mélomanes épris d’une forme de douceur, d’harmonie bienveillante, permettant d’écouter pendant des heures jusqu’à des CD pas toujours heureusement produits en pardonnant de nombreux défauts, sans savoir en revanche nous rapprocher des errances sensibles qui sont aussi une part de la beauté de l’humanité.

Ici, la beauté est celle du son, quête fréquente des concepteurs de la haute-fidélité qui souvent s’y égarent là où les créations Lector nous prouvent que le dosage entre le faste et le respect des particularités est parfaitement envisageable.

DIAMs 6Bleu

 

 

Rapport qualité/prix :

On aura donc bien compris qu’il s’agit d’un choix fort de celui qui l’acquerra, autant par la pensée « old fashioned » d’un appareil qui est un lecteur CD et rien d’autre et dans la ligne directe d’une volonté de fluidité permanente, de confort et de plasticité…

DIAMs 6Bleu

 

Lector CDP603 1

Banc ecoute