à l’oreille





M2Tech Nash + Van der Graaf II Generator

Le complément rêvé

Par LeBeauSon.fr - Juillet 2021


PERCEPTION D’ENSEMBLE

Dans la liste des appareils de la ligne intelligemment pensée et désignée de la série Rockstars de M2Tech, nous sommes arrivés au préamplificateur phono Nash, que l’on peut doper par l’alimentation générique Van der Graaf II.

J’ai passé les diverses rubriques (ci-dessous) à décrire un plaisir subjectif indéniable.

Que ce soit dans les moments de concentration destinés à la rédaction du texte comme dans ceux où mon esprit s’égarait laissant tous les disques aller au moins au bout d’une face, j’ai transposé sans peine la satisfaction de ceux qui ne sont pas accrocs à la caricature sirupeuse du vinyle, et cherchent en revanche l’immersion immédiate dans la musique coulant tranquillement, sans entrave ni erreur ou coloration lassante, voire crispante…

Nash

DIAMs 5 Vert

Nash + VdG II

DIAMs 6Bleu

Couleur de nos Diamants pour ce test : Vert (moins de 1 600 €) pour le Nash et Bleu (1 600 à 3 200 €) pour l’ensemble Nash + Van der Graaf II.

M2Tech YoungNash 1

Dans la série de banc d’essais consacrés à la série Rockstars de l’italien M2Tech, passons au préampli phono Nash.

Outre les deux entrées phono destinées l’une à une cellule MC bas-niveau (paramétrable), l’autre à une cellule MM ou MC haut niveau (paramétrable également !), le Nash est pourvu de deux entrées lignes destinées à étendre les possibilités du DAC/Préampli Young MkIV.

Le trigger de mise sous tension coordonnée des appareils de la série Rockstars est bien évidemment présent.

On peut booster la qualité du préampli phono Nash en le raccordant à l’alimentation extérieure Van der Graaf II, en même temps que le Young (pas besoin de deux alimentations).

Les réglages sont complets et pas vraiment intuitifs puisque certains sont accessibles à l’arrière de l’appareil, par potentiomètres pour le réglage de l’impédance et du gain (entrée MC) et par une série de switchs pour l’impédance d’entrée et la capacitance, mais aussi à l’avant (pour le réglage du gain en MM et du rumble) par la technique chère au fabricant d’une roue codeuse. Il semble que le Nash soit aussi équipé d’un récepteur Bluetooth pour pouvoir être (ultérieurement ?) paramétrable par une application dédiée.

A noter que j’ai trouvé, sur les cellules employées, pourtant d’un niveau de sortie faible (0,5 mV), que le gain était toujours un peu fort, même en jouant sur tous les réglages.

Je ne reprends pas la description des objets et leur complémentarité naturelle, déjà faite préalablement dans les tests des autres éléments. Mais à force de dire ça, on va finir par se rendre compte qu’on ne l’a fait nulle part ! (hihi !)

Pour l’essai du Nash, on a délibérément évité de passer par Young + Crosby de façon à le juger dans l’absolu plutôt qu’au sein d’un écosystème.

Et donc, nous avons utilisé :

Acoustix Solid Wood MPX + Bras WTB 213 + Hana SL, Michell Tecnodec + TecnoArm + Hana EL, Accuphase E380, Mulidine Cadence « ++ », câbles Absolue Créations, Wing, Nodal, Mudra.

Je rappelle les prix des deux éléments chroniqués ce jour :

Nash : 1590 €

Van der Graaf II : 1090 €

Je me suis amusé à un exercice que je fais souvent quand on teste des « options » liées au vinyle : j’ai pioché au hasard (ça veut dire sans mes lunettes) dans ma discothèque et tant pis si je n’avais pas spécialement envie d’écouter le disque élu par le hasard. Et tant pis pour les co-auditeurs.

M2Tech Young Nash 2

RICHESSE DES TIMBRES ET ÉQUILIBRE SPECTRAL :

Je continue de penser que, lorsque Ivo Pogorelich s’empare d’une œuvre, il fait pâlir la plupart des collègues qui doivent s’y coller dans le sillage ; c’est manifestement le cas avec Gaspard de la Nuit (Ravel ? Ravel !) alors que les interprétations sublimes ne manquent pas, parmi lesquels celle(s) de son (sa ?) mentor Martha Argerich (mais je pourrais en citer des dizaines !). Oui mais, l’appropriation protéiforme par le croate, refusant le fréquent « impressionnisme », nous élève inexorablement jusqu’au vertige dans un Scarbo d’exception !

La reproduction par Nash déroule un piano perlé, un peu indolent, dont les couleurs sont magnifiques, d’autant que la densité et le corps – pas assez physiquement consolidés à mon goût - en sont avantageusement maintenus jusque dans les passages filigranés.

L’ajout de Van der Graaf II déploie l’ampleur de l’instrument sans entrer dans le grand spectacle non plus, ce qui n’est pas plus mal. On ressent mieux la force voulue par l’artiste sur les notes puissantes, mais la poigne n’est quand même pas franchement autoritaire et les enveloppes d’attaques, moins lisses que sans l’alimentation externe, ne malaxent pas à fond la matière pétrie par Pogo

A Trick of the Tail, le dernier Genesis acceptable avant leur total effondrement dans la variétoche, est un régal sur la combinaison Nash + Van der Graaf II : une vivifiante irradiation de timbres dans une respiration aérienne presque (trop ?) éthérée. Le soyeux est exemplaire ; peut-être au détriment de la nervosité ? Oui, on ne peut pas dire que la restitution s’affirme par la pêche, alors que de temps à autre, dans le grave, on est surpris par une poussée puissante inattendue et, pour tout dire, un peu aléatoire ; qu’importe : la virtuosité harmonique sur la majeure partie du spectre est incontestable, un peu moins appliquée dans le bas et, allez, précisons-le, un tout petit peu « blanche » sur les notes les plus hautes de la main droite.

C’est le même constat sur ce que j’ai tendance à prendre pour une pochade musicale, à savoir A Cut Above ! de Dave Brubeck et ses fils (Chris à la basse et au trombone, Darius au piano électrique et synthés, et Dan à la batterie) en 1978.

Pourquoi une pochade ?

Ben parce qu’on ne sent pas une inspiration délirante dans les reprises des standards de Papa Dave ou de Duke Ellington, et ce malgré une méticulosité appliquée, qui ne décolle jamais. Objectivement, si Dan Brubeck est un batteur correct et assidu, on est à des kilomètres de l’allégresse alambiquée de Joe Morello. En outre les synthés font ringards et je crois que ça devait déjà être le cas à l’époque. Avouons que la difficulté technique n’a pas dû aider à détendre les musiciens puisqu’il s’agit de ce qu’on appelle une gravure directe, autrement dit pas de bande, pas de montage possible, pas de reprise : la performance est gravée en « live studio » sur la laque.

La densité générale des textures, à défaut d’être sertie, est cohérente et prend plus de relief avec Van der Graaf II ; sans devenir un référent pour autant ; en outre, l’extrême-aigu pourrait être plus cristallin, me semble-t-il.

Les variantes de teintes sont clairement énoncées, piano, trombone et peaux de batterie très réalistes à défaut d’éclat ou de frappe incisive (pour le trombone et la batterie, soit, mais aussi le piano de Papa, plus réputé pour ses doigts en acier que son phrasé), bénéficiant d’une homogénéité totale.

D’une manière générale avec l’ensemble de pré-amplification Nash avec ou sans Van der Graaf II, la présentation est très paisible sans apathie ni épaisseur et j’ai beaucoup aimé ce choix, tout simplement parce qu’il est abouti. Vraiment pas grand-chose à reprocher côté couleurs.

Nash

DIAMs 5 Vert

Nash + VdG II

DIAMs 5 Bleu 1 gris

On le voit : au moment de l’acquisition du Nash, le seul critère des timbres justifie d’anticiper celle de l’alimentation Van der Graff II, qui hisse dignement l’ensemble dans la catégorie supérieure.

M2Tech NashVDGII 2

SCÈNE SONORE :

Transcrite par Nash, la scène dans Carmina Burana (Carl Orff. Mais le préciser est insultant, je présume) par André Previn et le LSO n’est pas gigantesque mais bien définie.

Elle est d’ailleurs plutôt étroite, au sens de cadrée dans la géométrie définie par les enceintes, et je constate que c’est nettement plus plaisant qu’une extension démesurée. L’impression de se retrouver au bon vieux temps du 4/3 et même quasiment du 1/33 (cadre du cinéma) - mais en technicolor - crée une intimité plus subtile.

La scène est d’une intègre stabilité sur Nash en direct mais devient impérieusement incrustée dans la pièce et sans la moindre projection ou changement de perspective en ajoutant l’alimentation Van der Graaf II. L’apport de l’alimentation fait passer d’un appareil honnête dans sa catégorie à un fort bon candidat dans la catégorie supérieure.

Soit, une zone étroite du bas-médium (jargon aussi minable que celui des informaticiens dans leur domaine) manque de définition, mais la résultante n’engendre pas la moindre dureté sur un enregistrement aussi difficile que le Carmina Burana de Previn. Cette transparence moyenne sur les chœurs, bien plus affutée avec l’alimentation externe, transpose une répartition idéale des chœurs, à défaut d’une lisibilité idéale.

Soit encore, on a connu plus incarné, mais la ponctualité des pupitres et registres de chœur ou encore des solistes dans la globalité de la scène est irréprochable.

On constate le même écart de rectitude dans les bottes sur le très beau disque, radicalement différent, de la grande songwriteuse Suzanne Vega, Solitude Standing : la parfaite articulation de chaque musicien est d’autant plus structurée dès lors qu’on ajoute Van der Graaf II ; la belle voix de l’émouvante conteuse s’installe plus sûrement, nonobstant un aigu encore un peu « négligé » (le mot est fort).

De même, et indiscutablement avec Van der Graaf II, la batterie, bien proportionnée (particulièrement plausible ! Félicitations à l’ingé son !), articule un paysage de studio purement efficace quand bien même on sait que les arpèges de guitare comme la caisse claire, sur le titre éponyme par exemple, devraient claquer plus rudement. Forte énergie dans le bas du spectre en revanche : mais surtout le chant de Suzanne Vega propulse la « Femme » artiste vers un au-delà relevant du divin…

Solitude stands by the window
She turns her head as I walk in the room
I can see by her eyes she's been waiting
Standing in the slant of the late afternoon

 

And she turns to me with her hand extended
Her palm is split with a flower with a flame

… indubitablement un immense moment de poésie.

Revenir à des bases musicales aussi dépouillées que le talent paroxystique de l’américaine permet de mesurer l’égarement ou la prétention de si nombreux artistes auto-proclamés ou étiquetés Canal+/Télérama/Libération… On leur pardonne : il faut bien faire semblant d’y croire pour entretenir la survie de l’expression artistique en sachant bien qu’on ne peut espérer que tout musicien soit un génie. Mais doit-on hésiter à le dire ?

En tout cas, Nash est à son aise avec ce genre de musique.

Nash

DIAMs 5 Vert

Nash + VdG II

DIAMs 6Bleu

 M2Tech NashVDGII 3

RÉALISME DES DÉTAILS :

Un bon vieux Rolling Stones ? Exile on Main Street, pressage anglais.

Bon c’est quand même fouillis ! Le son originel est crade soit, (ils n’appelaient pas ça Lo-fi, pourtant ça y ressemble fort), mais le Nash n’est pas non plus un exemple de sagacité, notamment par une énergie globale pas assez conquérante qui tempère le relief interne. Bref, ça n’envoie pas.

L’alimentation optionnelle décrypte mieux les veines et aspérités mais ne transforme pas l’évanescence hippie en incandescence rock.

Sur un disque où les informations sont nativement plus discriminées, l’étrange Pulsion (1979) de Jacques Loussier, excursion unique du pianiste dans une forme de contemporanéité, composée de dialogues piano et batterie (Luc Heller), on constate là encore que le choix de l’appareil porte plus sur la douceur tranquille que sur l’intensité fiévreuse.

Toujours cette notable justesse de la scène, évidemment, plus implantée encore avec Van der Graaf II, qui enrichit la profondeur des silences, les habite, permettant, entre autres avantages, au batteur minutieux d’aller plus à fond de tempo, de varier plus habilement ses frappes et faire ressortir d’intéressants effets de peaux.  

Décidément, le Nash, même avec Van der Graaf (II), déploie une enveloppe globale, très plaisante d’ailleurs, charmeuse, qui ne cherche pas l’hyper analyse des attaques, des montées ou variations exquises dans la note. En outre, ça ne pousse pas vraiment.

Stewart Copeland (oui, Police) a livré en 1985 un superbe hommage à « L’Afrique » avec The Rythmatist. Disque sur lequel il a tout fait (hormis quelques compositions partagées avec Ray Lema), y compris enregistrer in situ des atmosphères ou particularités sonores de diverses régions. Le résultat est une petite perle, car malgré les (ou grâce aux ???) sons un peu pourris des échantillonneurs de l’époque (notamment les cuivres), il a dénoué des couleurs, des climats, des rythmes (!) qui représentent plus que des cartes postales : une imprégnation !

Serengeti Long Walk et African Dream (chanté par Ray Lema), titres qui clôturent l’album, rappellent que, par son style, sa créativité, Stewart Copeland est un des plus inventifs batteurs de l’histoire, pas du genre démonstratif mais plutôt de ceux qui placent la frappe qu’il faut précisément à l’instant où il la faut ! Si l’on excepte, avec Van der Graaf II, quelques instants de poussée colossale dans le bas du spectre, un peu surprenants, l’ensemble M2Tech ne fourmille pas de l’acuité énergétique que l’on pourrait attendre pour ce type de musique, plus robe de chambre et chausson que perche de sauteur.

L’option n’est pas du tout déplaisante et abonde dans le sens de ce que beaucoup attendent de « l’analogique ». J’exprime donc avant tout une analyse à froid plutôt qu’un jugement sans appel.

Nash

DIAMs 4 Vert

Nash + VdG II

DIAMs 5 Bleu 1 gris

QUALITÉ DU SWING, DE LA VITALITE ET DE LA DYNAMIQUE :

Je reviens à la captation quand même pas facile facile du Carmina Burana de Previn pour constater que si la dynamique globale n’est pas explosive, elle suit en revanche un délié fluide et une grande cohérence sur l’ensemble des fréquences. Toujours pas destiné au grand spectacle, le Nash souffre d’un léger resserrement (sans dureté, les chœurs deviennent tout au plus un peu « nasals ») sur quelques forte, qui disparait avec l’alimentation Van der Graaf II.

On est quand même loin de la soupe épaisse et ronflante que de nombreux amateurs attribuent avec reconnaissance aux joies du vinyle.

La voix de Nat King Cole (et son Trio) en 1956 (After Midnight) est impeccablement timbrée et son phrasé inimitable passent avec une présence très bien dosée, un peu extraite (mais ça vient du disque), moins voilée que le piano (j’avais oublié qu’il était si bon pianiste !). Le suivi des notes, et en particulier le vibrato sublime du crooner, sont ductiles à souhait, et la chaleur un peu excessive, liée à la transparence moyenne déjà évoquée, corrigée en partie par Van der Graaf II, n’est entachée que de quelques singulières errances du grave sur quelques notes au milieu d’un registre un peu cotonneux. En revanche coté swing… Ben, peut mieux faire. Pas absent, il est un peu mécanique. Sur la prestation du Nat King Cole Trio, ça passe bien, cela étant ; mais on sait quand même pouvoir en attendre plus.

Et la relativisation sera plus notable sur Bob Marley (Uprising), où la tournerie reggae perd de sa souplesse, sa lascivité rebelle et ce malgré la robuste basse d’Aston Barrett plutôt précise. Pour le reste, les constats se répètent : la mise en place des musiciens un peu flottante mais pas désagréable sans l’alimentation devient étonnamment stable dès qu’on l’ajoute, grâce à une meilleure incarnation des êtres. En revanche, côté swing ou groove, la différence ne joue que sur une mise en relief approfondie des textures et rythmes, pas celle du balancement de la ganja.

Nash

DIAMs 3 Bleu 3 gris

Nash + VdG II

DIAMs 3 Bleu 3 gris

EXPRESSIVITÉ :

Magnifique édition que celle de Columbia en 1959 du Concerto de Beethoven Opus 61 par David Oïstrakh et André Cluytens dirigeant l’Orchestre National de la Radiodiffusion Française.

Si la relative aigreur du violon appartient au disque, elle est ici sur-pincée par un aigu un peu simple. On retrouve le plaisir, avec ou sans Van der Graaf II, de timbres chatoyants et de la soigneuse lisibilité des notes… Mais on a connu plus de cœur au jalon de l’histoire de la musique qu’est le grand David, plus d’engagement, ici un peu mécanique ; ainsi, articulations et modelés dans le Larghetto nous laissent certes admiratifs d’une grande maîtrise plastique, mais pas totalement rassasiés viscéralement. Oh, il ne manque pas grand-chose, d’autant que le boisé du violon, très perceptible par ses couleurs (plus que par la matière, on l’a vu dans la rubrique « timbres »), ainsi que les bois d’une manière générale, sont assez somptueux (quel remarquable basson dans le Rondo), les contrebasses aérées, pas lourdes et le recul des cuivres très réussi.

Un grand moment de contemplation, mais en restant bien sagement à notre place dans notre siège…

Nash

DIAMs 3 Bleu 3 gris

Nash + VdG II

DIAMs 3 Bleu 3 gris

 

PLAISIR SUBJECTIF :

Nous sommes en plein dans le sujet : j’ai passé les diverses rubriques à décrire un plaisir subjectif indéniable. Que ce soit dans les moments de concentration destinés à la rédaction du texte en cours comme dans ceux où mon esprit s’égarait laissant tous les disques aller au moins au bout d’une face, j’ai transposé sans peine la satisfaction de ceux qui ne sont pas accrocs à la caricature sirupeuse du vinyle, et cherchent en revanche l’immersion immédiate dans la musique coulant tranquillement, sans entrave ni erreur ou coloration lassante, voire crispante…

Tout le monde ne partage pas mon obsession majeure de vivre dans une fusion avec les musiciens qui parfois relève de l’indécence : atteindre la source brute de la créativité, telle la remontée vers le primitivisme barbare dans « Au Cœur des Ténèbres » et, pour tout dire, il y a des nombreux moments où je n’en ai pas besoin non plus.

Nash

DIAMs 5 Vert

Nash + VdG II

DIAMs 6Bleu

RAPPORT QUALITE / PRIX :

Pas d’avis.

Il y a un ou deux objets que je préfère dans le monde de la pré-amplification phono dans ces gammes, mais le Nash et plus encore, Nash associé à Van der Graaf II, m’ont paru tenir sans problème leur place, et ce d’autant plus qu’il y a beaucoup de compétiteurs surcotés. Donc je dis :

Nash

DIAMs 6 Vert

Nash + VdG II

DIAMs 6Bleu

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