à l’oreille





par LeBeauSon - Juillet 2020


PERCEPTION D’ENSEMBLE

Platine d’entrée de gamme de la marque E.A.T, la Prélude n’en est pas moins déjà haut-de-gamme !

Par la qualité de présentation très chic.

Par la pertinence musicale qui déjoue les anomalies fréquentes de la lecture vinyle (chaleur artificielle ou simplification excessive).

Par la possibilité de l’emmener loin dans l’avenir.

Par un rapport qualité/prix qui laisse coi.

DIAMs 6 Bleu

E.A.T, c’est pour European Audio Team.

Une société d’origine tchèque basée désormais en Autriche. A la tête de la boite, Jozefína Lichtenegger. Quiconque l’a rencontrée se souvient d’elle. Et regrette de ne pas l’avoir épousée. Euh... pour son talent d’ingénieur, bien sûr.

Outre des platines vinyles, bras, cellules et préamplis phonos, EAT fabrique des tubes ECC88 et 803, KT88 et 300B dont la musicalité est louée par de nombreux spécialistes. Pour avoir eu des 300B EAT entre les oreilles, je ne peux que cautionner les louanges.

EAT, parce que Jozefina ne manque pas d’humour, propose également des bijoux, eaux de parfum et bougies parfumées.

C’est une de ces dernières que nous allons tester :

L’Oiseau de Feu Or Candle.

EAT candle

………

………

………

 

Non, dites-vous cher directeur ?

Ah bon.

Bon alors une platine vinyle…

Une petite.

Le modèle Prélude est l’entrée de gamme de la marque. Les observateurs y trouveront des similitudes avec des modèles Pro-Ject. Et pour cause, ça sort du même berceau.

Mais pas du même vivier. Hé hé hé…

Car… Il y a les petits trucs en plus qui font que la Prélude ne correspond pas exactement à un modèle Pro-Ject.

 

Prélude OK 4

Oh, des détails, soit, mais de ceux qui comptent. Je l’ai déjà dit : le diable est dans les détails. Mais en l’occurrence pour cette platine d’entrée de gamme, ce sont surtout des astuces de Jozefina, issues de ses créations haut-de-gamme.

D’apparence atemporelle, la Prélude est un objet passe-partout, sobre et joli, auquel la finition laque noire procure une touche de luxe.

Les dimensions sont très contenues : 415 x 130 x 335, la faible profondeur pouvant parfois rendre service.

Le poids total est de 5,5 kgs.

Elle est livrée montée avec une cellule Ortofon 2M Red.

Mais je crois qu’en option on peut la commander avec une Blue. Et sinon, demandez quand même. Je recommande fortement cette seconde qui justifie amplement la centaine d’euros supplémentaire. Evidemment, ça peut se faire dans un deuxième temps. N’oublions pas qu’il suffit de changer la pointe.

Si la platine est fournie complète, il y aura quand même quelques opérations à prévoir à réception ; très simples, je vous rassure.

Mais qui demandent un peu d’attention, notamment au moment de brancher le fil d’alimentation du moteur sous la platine, manœuvre un peu délicate du fait des pointes et contre-pointes.

 

Bien sûr vérifier le niveau. Demandez au garagiste le plus proche…

… Ouais, bon, que voulez-vous, le confinement a des conséquences : le niveau de blagounette en souffre…

 

Vérifier éventuellement le poids sur la cellule qui peut parfois varier d’un iota pendant le transport ; et régler l’antiskating en suivant le manuel.

Pendant qu’on y est, il faudra éviter d’oublier d’installer le plateau (sans le lâcher comme une brute, même si la bille est en acier), ainsi que la courroie.

D’un autre côté, si on oublie, on s’en rendra vite compte.

Le changement de vitesse (33/45) se fait par la position de la courroie sur le moteur. Besoin d’un traité ? « Du principe des poulies » ?

Je raconte un peu dans le désordre ; ainsi ai-je commencé, ainsi vais-je poursuivre :

- la platine est en MDF très dense de 18 mm, laquée (une rareté à ce prix (la laque)), posée sur 3 cônes réglables en hauteur.

- le plateau plutôt lourd est en aluminium.

- il repose sur un axe inversé en inox poli à faible tolérance inséré dans un pallier en bronze.

- le moteur, encapsulé dans un socle en acier également lourd, est mécaniquement indépendant de la platine, d’où la manœuvre un peu agaçante à l’installation. On peut, semble-t-il, le demander de couleur verte. Je ne vois pas bien l’intérêt mais c’est une touche emblématique de la marque.

 

Prélude OK 8Prélude OK 5

- transmission par courroie en caoutchouc

- la platine est livrée avec un couvercle acrylique articulé

- dans un emballage en carton *

- le bras est en Carbone (oui, quand même !) moulé d’une pièce, le pivot est en aluminium

- le bras est réglable en hauteur

- sa masse effective est de 8 grammes pour une longueur de 230 mm et un overhang prévu de 18 mm. On dit overhang, dont la traduction littérale est « surplomb » mais le terme n’est guère parlant. On traduit plutôt par « avance » ou « dépassement » et ça correspond – schématiquement - au point ou la cellule est parfaitement tangente au sillon. Ce qui s’ajuste par le réglage en profondeur de celle-ci.

- pour ceux que ça intéresse

- personnellement, non.

- le contrepoids est nanti d’un amortisseur sorbothane dont la fonction est de décaler la fréquence de résonnance du couple bras/cellule.

 

Nous avons mené les tests avec deux cellules (une Ortofon 2M Red et une 2M Blue) ; mon enthousiasme étant passablement supérieur sur la seconde, considérez que la plupart de mes commentaires reposent sur celle-ci.

Le prix : compter un peu moins de 1 000 € avec la 2M Red et le moteur noir (le prix a dû baisser semble-t-il, par rapport à la première fois qu’on m’a présenté l’engin) ; ajouter 100 € pour le moteur vert, et/ou environ la même chose pour la 2M Blue.

Nous avons utilisé quatre préamplis phono, le petit Atoll PH100, excellent rapport qualité/prix, l’Aurorasound Vida Prima (quelle merveille), un Jolida JD9 SE qui tient bien sa place, un Lehmann Decade (à creuser) et un EAT E-Glo S à tubes, un peu disproportionné et donc par pure curiosité car il ne nous a rien appris de plus.

 

Prélude OK 7

 

RICHESSE DES TIMBRES ET ÉQUILIBRE TONAL

Ce n’est pas simple simple d’estimer la qualité d’une platine vinyle« dans l’absolu », surtout - et c’est le cas de la petite EAT -, quand elle ne souffre pas de défaut flagrant, mollesse par-ci, dureté par-là, perte de suivi ou autre afféterie tonale.

Qui plus est, le résultat est celui d’un ensemble, cellule comprise. Pour connaître par ailleurs la vaillante petite Ortofon 2M Red, on entend tout de suite que la Prélude permet d’en tirer le meilleur tout autant qu’elle en accuse les limites.

La Prélude est homogène et équilibrée aussi bien en timbres, transparence, dynamique et entrain.

Ainsi dans l’épique album (publié par Epic (ah ah, jeu de mots !) en 1958) consacré par George Szell et le Cleveland Orchestra à des œuvres… comment dire ?… aussi exotiques et expansives que les Capriccio(s) Italien (Tchaïkovski) ou Espagnol (Rimski-Korsakov) dans une démonstration particulièrement éruptive - pour ne pas dire décapante - qui relève de la phaléristique, le rayonnement de chamarrures aussi chatoyantes que les décorations du Général Gueorgui Konstantinovitch Joukov évoque irrésistiblement les excès du Technicolor, correspondant précisément à la volonté des artistes, chef ou directeur artistique, dans une stéréorama exacerbée mais plausible.

L’ensemble claironne un peu pincé, rappelant les moyens techniques de l’époque, sans doute un peu plus avec la 2M « Raide » que la Blue qui sait décongestionner le fatras, procurer plus de souplesse d’articulation ; qu’importe, c’est la fête de virulentes gouaches surexposées, crépitant comme un hommage à la pyrotechnie.

J’oppose à ce festival une approche sonore et musicale radicalement différente du « Capriccio Espagnol » par Eduardo Mata et le Dallas Symphony publiée en 1981 par Telarc. Respiration comblée de douceur, presque trop, frisant la paresse émolliente : l’interprétation nonchalamment retenue s’enlise dans une prise de son somptueuse mais globale qui épanouie nettement moins les teintes et finesses de pupitres - au demeurant artistiquement très inférieurs – que la lecture de Cleveland, mais la comparaison est cruelle : n’est pas Cleveland, Boston ou Chicago SO qui veut. La lecture alternée a le mérite de prouver que la petite EAT colle à l’atmosphère des disques. On notera que la cellule 2M Blue, en exhalant une ampleur supérieure, parvient à mieux isoler les nuances dans la vision d’ensemble et détoure plus finement, sans pour autant l’extraire, chaque protagoniste dans sa couleur et son air…

DIAMs 6 Bleu

 

 

Et même

DIAMs 7 Vert

Avec la 2M Blue. 7/6, ça n’existe pas ? Ben si. La preuve par moi-même : l’absurde.

N’oubliez pas que nos diamants passent par un code de couleurs rapportés au coût des objets testés.

 

 

SCÈNE SONORE …

Prélude OK 3

 

A défaut de la plus ouverte, large ou profonde qu’on ait connue (dans quelles conditions et à quel prix ?), la scène sonore est plutôt stable et précise d’un bout à l’autre du sillon, ce que permet de vérifier le même disque, sur la deuxième plage de la première face (à savoir « Orgia » de Turina) où le positionnement comme les dimensions relatives des musiciens transcrivent une excellente homogénéité et portraiturent un beau spectacle, pas très espagnol, soit, mais la platine ne fait que dénoncer un orchestre qui n’est pas parmi les plus héroïques.

La féérie est heureusement au rendez-vous de l’inénarrable « Moonchild (including The Dream and The Illusion) », extrait du premier album, révolutionnaire, de King Crimson, pressage Island de 1969. L’EAT Prélude libère ses vertus nombreuses sur ce long passage éthéré avec pour heureuse conséquence qu’on ne s’y ennuie pas une seconde ; notamment dans les deuxième et troisième parties, sorte de voyage interstellaire où s’épandent et se télescopent des fragments diffus de la guitare de Robert Fripp, du vibraphone aérien et des percussions de Ian McDonald et Michael Giles (dont le toucher est vraiment si précis, incisif et phrasé en même temps). L’attention est constamment aspirée, sous tension ou égarement psychédélique (question d’état d’esprit), dans cette apesanteur au sein d’un univers inconnu, magique, où les phonèmes inscrivent une empreinte précise dans la dérive invertébrée. L’EAT nous resitue chaque ébullition de génie au cœur du royaume ponceau, parcellé de nano-cellules en suspension dans toutes les dimensions : spatiale, temporelle, onirique. Etat de grâce que, certes, on a pu connaître plus absolu, mais jamais sur des platines de ce prix.

Ce passage est en effet très exigeant parce qu’il peut vite devenir conceptuel, pour ne pas dire lassant. Ce n’est pas le cas avec baby EAT, vous l’avez compris, quand bien même on sait pouvoir espérer une plus grande matité des silences, une gravure des matières plus denses, un pouvoir émotionnel plus marqué…

Pour être honnête, la 2M Red corrode un peu l’intensité sensible, altère les fines touches précieuses qui murmurent la poésie de l’ensemble. Mais quand même, In The Court Of The Crimson King est typiquement un disque auquel le CD n’a jamais rendu hommage.

 

Le verdict est donc :

DIAMs 6 Bleu

 

Avec la 2M Blue

 

RÉALISME DES DÉTAILS …

Prélude OK 2

 

Un exercice impitoyable : Carmina Burana de Orff par André Previn avec le LSO, Sheila Armstrong, Gerald English et le grand Thomas Allen. Publié en 1975 par His Master’s Voice.

Si « O Fortuna » surprend par la précision des chœurs et « In Taberna » éclate, éblouissant de fièvre et bouffonnerie, on pourra peut-être regretter sur la longueur que la volonté de limpidité d’énonciation nuise à la théâtralité. Ça n’en est pas moins une version sérieuse et admirable et qu’importe si, dans l’esprit des mélomanes, elle ne détrônera pas Jochum.

                              

Nous avons comparé deux pressages, à savoir un original anglais et une réédition par Mobile Fidelity « Original Master Recording » qui doit dater du début des années 80, je suppose.

Exercice impitoyable, parce que le moins qu’on puisse dire est que l’Opus est chargé ; et si Previn s’emploie à en fignoler les fulgurances, gradations, successions de cadence, autant que le caractère expressionniste, en nous préservant parallèlement de toute facilité ou vulgarité et, plus encore, en tentant d’anoblir l’édifice païen, le résultat n’est pas loin de dépasser les possibilités d’une captation sereine et de la lecture vinyle. Or, de bout en bout du long sillon, la petite EAT s’en sort plutôt bien, ne perd jamais son calme, ne s’embrouille pas, ne devient jamais dure (un peu pincée quand même avec la cellule Red…) ; et si on a écouté cette orgie sonore plus distinguée, plus souple et plus aérée, jamais ici on n’est gêné par le moindre manque ou crispation ; or, on a déjà aussi souvent constaté, y compris sur des platines estimées et coûteuses, une transcription brouillonne ou dure de ce disque. La lecture via la Prélude est tendue, nerveuse, pleine, la résolution ordonnée sur la totalité du spectre, et sans une once d’agressivité. Même si on ne détesterait pas un peu plus de corps, on ne peut dire que : bravo !

                                                                      

La Prélude, parallèlement, identifie clairement la différence entre les deux pressages : celui d’origine est moins scrutateur, plus voilé, sonne aussi plus daté, correspondant mieux à la 2M Red qui peine à décrypter l’afflux de précision de la version gravée à mi-vitesse par Mobile Fidelity, excessif quand la qualité de lecture n’est pas parfaite.

Pour avoir cité la version de Jochum, plus engagée, audacieuse jusque dans la trivialité, en réussissant parallèlement à dégager une ferveur spirituelle, on pourrait se surprendre que je ne l’ai pas choisie pour le test ; la raison est simple : je dispose là aussi de deux pressages, l’un probablement de 1971, tirage français, et l’autre de 1995 chez Speaker Corner. Aucun des deux n’est satisfaisant pour procéder à un essai d’une petite platine, le premier un peu étriqué et maigre (néanmoins musicalement révélateur, heureusement) et le second franchement dur, limite acide, nuisant même à l’expressivité.

                                                            

DIAMs 5 Vert

Avec la 2M Blue

 

QUALITÉ DU SWING, DE LA VITALITÉ, DE LA DYNAMIQUE…

Prélude OK 1

Le titre "Whatever Gets You Through the Night" sur l'album décalé d'Etta James : Stickin' To My Guns révèle un enthousiasme manifeste, un mordant précis et percussif sur une exercice "funky" qui correspond peu à ce que je connais par ailleurs d'Etta James, une des grandes voix du R&B.

Ce disque illustre parfaitement une des raisons pour lesquelles j'apprécie beaucoup la platine Prélude : franche, directe, pétulante, elle refuse le côté rondouillard ou exagérément simplifié qui caractérise la grande majorité du bas-de-gamme et que d'ailleurs certains recherchent dans le microsillon (voire d'une manière générale). Sachant que les qualités de l'EAT ne sont pas obtenues, bien évidemment, au détriment du modelé ou de la souplesse qui définissent une grande partie des vérités de l’analogique d'antan.

Je suis même très agréablement surpris, car j'ai connu quelques tourne-disques réputés, anciens ou modernes, loin d'être aussi justes et équilibrés.

Passage par un 45 tours, rien que pour voir : l'amusante BO de Shame and Scandal in the Family et plus précisément "on the desert road" par Juan Montego and the Kingston Orchestra :  la plage orchestrale était - pour mémoire - la musique de la Séquence du Spectateur. Oui, bon, si vous avez moins de cent soixante-cinq ans, ça ne vous dira rien. Ce cha-cha-cha railleur expose tout l'entrain pétillant que la petite Prélude sait pulser, avec un sens du swing immédiat, enchanteur, dansant.

Super !

Je n'insiste pas sur la dynamique : on aura deviné avec les Carmina Burana par Previn qu'elle est à la fois harmonieuse, débridée et sans projection ou intempestifs resserrements d'image.

DIAMs 6 Bleu

 

Avec la 2M Blue

 

 

EXPRESSIVITÉ

 

Avec tout ce que j’ai expliqué précédemment, faut-il encore préciser que l’expressivité est au rendez-vous ?

Je préfère certes la plus grande ductilité et délicatesse obtenues avec la 2M Blue, qui amènera par exemple à mieux profiter de la poignante profondeur du vibrato de Kathleen Ferrier déclamant les Vier Ernste Gesänge Op 121 de Brahms, (initialement écrits pour une basse), la version avec John Newmark (Decca 1953), où l’auguste dame combine majestueusement la solennité, la gravité et la plasticité d’une voix qui, je pense, n’a pas connu d’équivalent ; sans rien retirer aux nombreuses artistes d’un immense talent que la planète musique accueille.

Et pour finir quand même sur un peu plus de gaieté : après « Moonchild » de King Crimson, que diriez-vous de « Manchild » de Neneh Cherry ? Superbe moment de nostalgie, sauf qu’à l’époque je ne l’avais pas écouté en vinyle. Une plongée dans de ce qui allait devenir le (tr)hip-hop, mais comment en avoir conscience alors ? De mon côté, sous le charme d’une Kabyle matinée Italienne, je découvrais une musique qui ne correspondait à rien dans mon exploration volée à la vacuité familiale, que j’avais commencé par peupler de Pink Floyd, Led Zep, Yes, King Crimson, Keith Jarret et John Coltrane (purement par amour (eh oui, aussi) pour ce dernier : merci Véronique ; décidément j’aurais beaucoup appris grâce aux femmes !) ; ajoutons Bach, Stravinsky et Webern par amitié (oui, bon grâce aux amis au sens large alors…), Mahler et compagnie par curiosité…

Alors vibrer encore en écoutant un tube qui n’a pas pris une ride, groové par une jeune femme irradiée de grâce, séparée de quelques décennies d’écart avec Kathleen Ferrier, m’oblige à remercier la petite EAT Prélude.

Pardon ? Oui, d’une certaine façon j’honore une filiation entre Kathleen Ferrier et Neneh Cherry, et à ceux que ça dérange, je dis… Non, tiens, je ne dis rien.

 

DIAMs 6 Bleu

 

PLAISIR SUBJECTIF

Je ne vois pas ce qui pourrait faire bouder ce formidable joujou, joli et même élégant, qui réussit à pousser loin la justesse, la précision et le plaisir du disque microsillon.

L’impression d’acheter une Pro-Ject plus chère ? C’est curieux, il faudrait plutôt se poser la question dans l’autre sens. A savoir : que donne une Pro-Ject à ce prix ?

L’impression qu’EAT n’est pas un vrai nom de la haute-fidélité ?

Alors là, je ne peux rien pour vous…

 

DIAMs 6 Bleu

 

RAPPORT QUALITÉ/PRIX

J’insiste sur l’idée : faites l’effort à un moment ou un autre de grimper d’un ou plusieurs crans de cellule (MM) et peut-être de remplacer le couvre-plateau un peu plus tard, car on peut aller loin avec une petite platine comme celle-là : le bras a de la réserve.

DIAMs 6 Bleu

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* je crois que cette donnée est fondamentale.

 

Prélude OK 6

 

 

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